La défense offensive – subfoot

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Le beau jeu trouve toujours une place sur repreZent. Alors que beaucoup de gens mettent en questions la crédibilité de la FIFA et l’UEFA (suite aux scandales en peu partout dans le foot ces temps), le ballon en cuir continue à rouler grâce aux adversaires de José Mourinho de mercredi soir. Le Barça a été beaucoup trop fort même pour le tacticien portugais. Notre ami chez Subfoot a décortiqué la rencontre:

« per giocare con questa geometria difensiva, bisogna di tempo” interrogé par le maître Sacchi sur le câble Mediaset en Italie, José Mourinho fut réaliste et pragmatique. D’après lui son équipe a été surclassée « con palla e senza palla» et oui, avec et sans la balle. En deux phrases, le tacticien portugais a résumé la rencontre.

En effet, beaucoup s’attarderont sur la « magie » barcelonaise, sur le football léché, les passes redoublées, « le football total », sur le jeu balle au pied de cette équipe merveilleuse. Mais ce qui fut pour moi le plus impressionnant dans le jeu barcelonais ce soir, c’est l’animation défensive et le mouvement sans le ballon. L’Inter ne pouvait rien faire, le Manchester United n’aurait rien pu faire, Chelsea n’aurait rien pu faire, même Sylvester Stallone dans Rocky 2 n’aurait rien pu faire.

Oui, on connaît maintenant la maîtrise et la possession de balle catalane, cette facilité de jouer à une touche de balle, à se mouvoir et se trouver aveuglément, cette infrastructure rodée. Quoi de neuf ? Rien, mis à part l’absence de Messi et Ibrahimovic, qui d’après moi, dans ce domaine là n’a fait qu’ajouter à l’équilibre collectif et offensif de l’équipe de Guardiola. En effet, grâce à ces absences, les catalans ont enfin pu évoluer avec Iniesta et Xavi dans l’axe, ensemble, comme ce n’était jamais arrivé cette saison. Conséquence, le désarçonnement complet du « rombo » mourinhien, un Cambiasso perdu comme jamais, un Motta déboussolé. Et ces deux souris qui se faufilent dans les intervalles…

Mourinho ajoute, « avec un pressing pareil, on n’a pas su aligner deux passes, même avec les mains, les touches leur revenait dans les pieds ». Revenons donc à cette animation défensive, déjà observée en finale de Champions League contre Manchester United l’année passée. Des petits nabots qui ne paient pas de mine mais semblent être une vingtaine, tellement ce pressing est intense, véloce, étouffant.

Et enfin, on vit un Henry décisif, pas offensivement, mais à nouveau, comme le reste de son équipe, également défensivement, avec une défonce qui lui permet d’utiliser sa vitesse de course, afin de gêner considérablement les enjambées de Lucio, de Samuel, de Chivu, de Maicon. Vous avez déjà vu Henry bosser autant avec Wenger ou Domenech ? Non. Esssuie-glace, premier écran, c’est grâce à lui que le danger barcelonais prenait naissance. Animation défensive intense, récupération rapide, et ensuite enclencher la machine, la géométrie huilée citée ci-dessus.

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