Depuis 20 ans, la qualité (objective) de la musique ne cesse de décliner, victime de notre mode de consommation qui l’oblige à être compressée, reformatée pour répondre aux attentes d’une clientèle de plus en plus mobile, mais de moins en moins attentive au ressenti procuré par l’écoute de la musique. Interrogeant sur le choix entre la production d’un son parfait en studio et le rôle des agences de Com qui à défaut de pouvoir vendre de l’amplitude vendent du rêve, on découvre à travers « The Distortion of Sound » ce qui se passe derrière l’autel du business de la musique. En allant à la rencontre d’acteurs majeurs de l’industrie musicale (Quincy Jones, Hans Zimmer, Mike Shinoda de Linkin Park, Slash, Snoop Dogg, Steve Aoki, Kate Nash, Andrew Scheps, Lianne La Havas, A.R. Rahman, Neil Strauss, etc), ce documentaire nous ouvre les yeux sur notre consommation de la musique et nous rappelle qu’au final, tout n’est qu’une question d’émotions transmises entre l’artiste et son auditeur.