Tu m’aimes pas, tu m’critiques, tu t’affiches. Exaltée par les réseaux sociaux la négativité s’immisce, altère la réalité. Les a priori deviennent des faits, alors on n’aime pas, on critique, on s’affiche.
On affiche les fautes. Les erreurs des autres deviennent ce qui les définissent à nos yeux, on cherche à se convaincre que l’on vaut mieux, on se croit différent, on vaut mieux qu’eux… Y’a pas d’amour qui tienne, on croit que l’on connaît, mais est-ce que l’on sait ce que ça veut dire, ce que ça comporte ? Le verdict est tombé sans défense, le jugement est rendu, les coupables seront pendus, aux suivants. C’est aux vainqueurs d’écrire l’histoire qu’ils disent, ils pensent qu’il n’y aura personne pour écrire celle du lion tué par le braconnier parce qu’ils ne savent pas que même lorsqu’il n’y aura plus rien, que tout s’écroulera, il nous restera toujours la mif.
C’est la mif qui nous tient, nous soutient, c’est elle qu’ils nous envient, qu’ils chercheront à détruire. Alors écoute ton père quand il te dit « Mon fils, nan, nan. Toi, pas calculer ces pédales, moi, j’ai donné pendant longtemps puis, j’ai perdu mes pétales ». Alors suis les tiens, soutiens les tiens, aime les tiens. QLF ce n’est pas juste un hashtag c’est ce que nous lie, nous différencie. On naît QLF, on aime QLF, on meurt QLF.
Que la mif et le monde est à nous… que la mif.