La nostalgie du ghettoblaster

ghetto-blaster
Je ne sais pas vous, mais il n’y a rien qui m’énerve plus lorsque je suis dans les transports publics que d’être victime de toute cette pollution sonore émise par des lecteurs mp3. Et pourtant, je ne suis pas encore un vieux con réac (enfin pas complètement), mais j’y peux rien, cette bouillie sonore m’agresse les oreilles. En y réfléchissant bien, j’ai découvert que ce n’était pas le fait d’être victime de la musique des autres qui m’exaspérait, mais bien d’être victime de musique de très faible qualité. Cette constatation m’a fait replonger dans mon adolescence, et c’est là que j’ai compris.
Fondamentalement le problème n’est pas la musique, mais bien la façon de l’écouter. C’est pourquoi, je pense qu’il faut absolument interdire au plus vite l’écoute de morceaux pesant 128kbps, tout comme il faut interdire tout matériel de diffusion ne garantissant pas une diffusion de bonne qualité.
Mais alors comment faire pour écouter de la musique dans le bus ou le train me demanderas-tu?
C’est bien simple, tu ressors la ghettoblaster de ton grand frère/cousin/oncle/etc.. tu sais, ce gros truc qui fonctionne avec des piles alcalines, et tu fais le test! (en plus je suis prêt à parier qu’il y a encore une tape dedans…)

Vas faire ce test maintenant, et reviens seulement après!

C’est bon? T’as entendu la différence? T’as senti ce qu’était une vraie basse? T’as compris comment il fallait écouter du son dans la rue?
Maintenant tu vas arrêter de nous faire chier en écoutant de la musique avec ton iPhone ou t’as vraiment envie de continuer d’avoir l’air con avec ton son de merde?