Dis-moi repreZent, c’est quoi les sons qu’il ne fallait pas manquer cette semaine ? Très bonne question, merci de l’avoir posé, notre réponse en 5 clips. Et pour ceux qu’on aurait oublié, ou qui serait sorti de notre radar, il n’y a qu’une chose à faire, nous envoyer votre clip à info(at)repreZent.ch


On commence très très fort avec ce nouvel extrait du dernier projet de Di-Meh « Smooth », produit par Nnnurah. Un morceau qui nous prouve qu’il ne faut jamais se fier à son titre, car Di-Meh y fait une démonstration tout en maîtrise de la force de son flow. Le rap suisse est sur une autre planète, le fauve est lâché et rien ne semble pouvoir l’arrêter et on ne va pas s’en plaindre, car avec Di-Meh on retrouve toute l’énergie du rap qu’on a tant aimé dans les 90s allié à la puissance des prods actuelles. Un délice.


On reste à Genève pour découvrir le dernier clip d’Akirate dont le visuel et les sonorités ne seront pas sans vous rappeler ce que l’on peut entendre du côté des poids lourds actuels du rap français. Un refrain efficace et un titre qui nous a demandé une balade sur Wikipédia, comme quoi, les jeunes aussi ont de la culture. Pour le coup, il s’agit de mythologie japonaise puisque Izanami y est à la fois la déesse de la création et de la mort.


Et alors que quelques lignes plus haut on vous disait qu’il ne fallait pas se fier à un titre pour juger un morceau, le duo formé de Suave-Club et Dr Koul nous fait mentir en nous donnant quelques indices sur la nature de leur rap avec leurs blazes. En effet, « Waiting », sur lequel on retrouve Evita Koné, est de ces morceaux de rap qui vous invite à la coolitude. On presse donc play et on se détend, se laissant bercer par la prod de Suave-Club alors que le Dr Koul vient nous asséner quelques vérités qui font mal… un beat de velours qui habille un texte de fer, du rap comme on l’aime issu du projet « Unity Alarm ».


On passe maintenant à la découverte de la semaine avec ce « T’en fais pas » de Souf NVM. Un rap qui s’inscrit parfaitement dans la tendance musicale actuelle, mais loin d’être dénué de sens à ceux qui voudront bien s’attarder quelques minutes sur les textes de ce jeune rappeur. La relève est là et on ne s’en fait pas pour elle.


On ne s’en fait pas non plus pour Sig Sauer qui nous propose un son très dancefloor et un clip tourné sous le soleil asiatique. L’été n’est plus très loin.