Avant les ProTools, MPC et autres Sony Acid, faire du sampling et des boucles était tout sauf une mince affaire, et les musiciens devaient faire preuve de beaucoup de créativité (et pas seulement musicale) et d’un sens de la bricole digne de Mc Gyver! Afin de montrer comment travaillaient les anciens, repreZent vous présente un petit reportage dans lequel les membres de Pink Floyd expliquent comment ils ont créés la boucle de « Money ». Pour ceux qui ne comprendraient pas l’anglais, c’est tout simple. Chaque son était enregistré sur une tape, la tape était ensuite découpée en 7 pièces de longueur égales, une pour chaque effet. Ensuite, les différentes pièces étaient assemblées et glissées dans un Revox pour être réenregistrées…
Et voilà une fois le travail terminé:
En fait, le processus pour faire une boucle est resté le même sur le principe, sauf que pour couper et coller, on travaillait avec des ciseaux et de la colle. Par contre, pour les autres sons, c’est complètement différent (en tous les cas dans le hh). Quand on avait encore un DJ dans le groupe, il était toujours étonné qu’on puisse générer des sons avec des instruments qui ne sont pas connectés à internet. Il trouvait génial que le bassiste, le guitariste ou le batteur arrivent à imiter parfaitement les sons qu’il téléchargeait sur son serato 😉
Au passage, le morceau (Money) est génial. Sept bruitages pour la base rythmique d’un morceau qui sonne carré, même s’il est à 7 temps. Du grand génie musical.
Respect à ces vielles croutes et à cette track d’anthologie!!!
plus de mérite à l’epok en tout cas….
Plus de mérite je sais pas. Ceux qui font du bon travail aujourd’hui on tout autant du mérite parce qu’il pousse leur matos à fond.
Ce qui change c’est qu’à l’époque les ingénieurs du son créaient et inventaient des nouveaux procédés, c’était des vraies sound-designers.