Shah Rick est sûrement une personne de bonne volonté et quelqu’un de bien « à la ville ». Preuve en est son investissement auprès de l’office cantonal de l’emploi, soldé par un titre dans le but de soutenir les jeunes face aux problèmes posés par le chômage ou bien son désir de casser la « barrière de rösti » en rassemblant les communautés francophones et germanophones de Suisse. Pour cela, il collabore en 2007 avec des artistes d’Outre-Sarine tels que Harry Hustler et Floro Rough. Continuant sur sa lancée, il sort fin 2009 sa mixtape « Gospel du Ghetto ».
Concernant le domaine artistique et n’en déplaise à Mr. Seavers, de deux choses l’une : Soit Shah Rick est un génie en puissance « américanisé », ayant intégré parfaitement le « Swag » U.S. et la tendance actuelle du « game » à produire des rimes vides de sens, soit il est un mc à l’écriture médiocre, pâle copie de ses homologues présents de l’autre côté de l’océan. Le public tranchera. Toujours est-il que ce projet à un goût d’inachevé.
Ce qui frappe d’emblée : la présence de « grands noms » sur la pochette. Jedi Mind Tricks, Outaspace, Sage Francis, Dead Prez,… Mais la surprise s’arrête là : Au mieux, les « invités » freestyle « a capella »pendant 1 minute à l’exception de Sage Francis (3 min.), au pire ; ils participent à des « skit ».
La déception continue avec des textes truffés de rimes incohérentes( ?), téléphonées (–) ou maladroites à la limite du ridicule (X).
Sur le titre éponyme de l’album :
« Les DJ’s me critiquent de novembre à octobre( ?)/ils m’ont traîné dans la merde, mais je suis revenu propre, sobre/En 20-09, jviens avec du neuf jusqu’en 20-29 (–)/ En 20-29 on nous prédit la fin du monde(X)/ Moi jflippe quand une meuf met son gosse dans le micro-onde( ?) »
« T’es trop louche rageux/Tu veux l’heure ? J’ai une montre sur la queue » ( ?)
« Jdéteste ceux qui retournent leur veste/J’aimerais être un oiseau pour pouvoir chier sur leur tête (X). »
Ou encore : « Comme ce gosse qui prie/ pour pas que son anniversaire l’oublie ». Cette dernière phase justifie le surnom de « métaphysicien de la rime », proposé par un certain journal local gratuit.
Rien à redire par contre du côté des prods, puisqu’il s’agit de classiques sur lesquelles le mc pose. Réentendre « All 4 the cash » de Primo fait toujours plaisir.
Une chronique impartial sur repreZent!?!
Une chronique peut-elle être impartiale?
J’sais pas, j’me suis sûrement mal exprimé. Milles excuses grand chef! Ce que j’voulais dire c’est que sur reprezent on parle pas souvent d’un album ou d’un artiste sans lui lancer des roses, et j’trouvais que l’article en question était bien écrit c’est tout. En fait y a plus grand chose à redire. Si c’est toi qui l’avais écrit il y aurai déjà 30 commentaires parce que t’en aurais certainement parlé différamment.
c’est pour ça que je fais pas de chronique!
son analyse sur le « swag » et le « game » sont saissantes…
ca doit etre cette « impartialité » qui a tant plu a notre cher toxicomanne de VRAIHIPOPPE.
ok, impartial c’était pas le mot à utiliser et Colt me l’à d’ailleurs déjà fait comprendre! Mais pourquoi j’aurai pas le droit de dire que l’article m’a plu?