PâTEUSE, lorsque le rap unit la Suisse. Avec pour ce 33e épisode les clips de Monet192, Nativ et 2001.
PâTEUSE dient dem musikalischen Austausch der zwei grössten Schweizer Sprachregionen.

Monet192 — « Manage frei »

C’est sur une prod de SiNCH et Typhoon que Monet vient poser son flow rythmique et mélodique. Et si son titre de voix reste sa marque de fabrique et ne change pas, la qualité de rap et de production du Saint-Gallois ne cesse de s’améliorer. Voilà qui donne d’excellentes raisons de suivre le développement de l’artiste de Suisse orientale.

Monet flowt wütend, rhythmisch und melodisch über den catchigen Beat von SiNCH und Typhoon. Sein Stimmeinsatz bleibt unverkennbar, der Sound trägt den Monet-Stempel, aber die Produktionen und die Rap-Skills des St. Gallers werden immer besser. So macht es Spass, dem Ostschweizer bei seiner künstlerischen Entwicklung zuzuschauen.


Nativ – «Dice»

Encore du Nativ ? Oui, car en ce moment c’est lui qui mène la danse dans le rap game suisse allemand ! Extrait de son album « Awful » sorti le 22 mars, ce morceau représente parfaitement le côté très newschool du mc. Beaucoup de flex, moins de conscient mais pourtant 100 % Nativ.

Schon wieder Nativ? Yes, denn momentan kommt man im CH-Rap-Game nicht um ihn herum! Nativ hat am 22.März mit «Awful» ein Newschool-Projekt veröffentlicht, welches den Sound repräsentiert, welchen er selbst gerade feiert. Viel Flex, wenig consciousness aber auf jeden Fall 100% Nativ. 


2001 — « I love Glitzer »

« I love Glitzer » de 2001 rend parfaitement hommage à la vibe cloud du beatmaker autrichien Young Hurn, tout comme le clip du Viennois Hofburg. Et si l’on peut s’énerver un peu sur le fait que le Lucernois est pour l’instant plus dans la copie que dans l’innovation, on peut aussi se dire qu’il a une jolie marge de progression, car le son est maîtrisé.

https://www.youtube.com/watch?v=XRsfx0MD6zA

«I love Glitzer» von 2001 fängt den österreichischen Cloud-Vibe à la Yung Hurn perfekt ein – inklusive Video in der Wiener Hofburg. Man darf gespannt sein, ob die Luzerner Newcomer noch mehr im Köcher haben, als bloss gut zu kopieren, den Anfang haben sie aber auf jeden Fall gemeistert.