HBO toujours plus haut…

C’est l’histoire d’un quinquagénaire aisé qui trompe sa femme avec la femme de ménage. C’est aussi celle de son patron, un banquier d’origine japonaise, un homme à poigne, qui s’est fait enlever dans une galerie d’art moderne. C’est celle de Mac, qui est mort en éternuant dans une agence de Yamamoto. D’un enfant qui trouve un ours en peluche dans une voiture accidentée et doit fuir des malfrats. Du même ours en peluche dans les mains du quinquagénaire… C’est un puzzle. Un grand puzzle interactif. C’est une série HBO…

Ce n’est pas la première fois que la chaîne câblée américaine se montre plus inventive encore sur le web qu’elle ne l’est à la télévision. HBO imagine, c’est une grande toile, suspendue dans le noir, à laquelle sont accrochées une multitude de séquence, comme les pièces dans grand puzzle, qu’il appartient à l’internaute de regarder une à une pour reconstituer l’histoire.

L’important ici, ce n’est pas tant l’intrigue (qui a l’air somme toute assez légère : marivaudages, argent sale et attentats) que le soin apporté aux séquences et la liberté que prend HBO dans la narration. Chaque film est aussi bien réalisé qu’un épisode des Sopranos, les éléments sonores sont également soigneusement mis en scène, c’est juste parfait. Mais surtout, certaines scènes sont affichées dans un cube à quatre face : sur chacune de ces faces, un point de vue différent, les quatre se déroulant simultanément. A l’internaute de se servir du son pour savoir quoi regarder, et quand, afin d’avoir au final toutes les infos.

merci à bienbienbien.net