Pour cette nouvelle consultation du Dr Lutz, c’est cette danse que l’on appelle le freestyle qui est ausculté. Alors, c’est grave docteur ?
Le Freestyle, de l’anglais signifiant style libre. Le Freestyle est tout simplement le moment où le danseur laisse libre cour à son imagination, loin des chorégraphies structurées et des sets aux passages préétablis, il improvise et si rien d’autre n’est précisé, la seule limite imposée au danseur est son imagination. Dans le milieu Hiphop ou sous-entend donc Hiphop Freestyle, même si cela est précisé dans la plupart des compétitions. Mais avant de continuer, petite explication de texte. Un set est la façon dont est structurée la danse ; un début, un milieu et une fin qui permettent aux spectateurs d’apprécier un plan dans lequel tous les mouvements sont déjà bien ordonnés. Un passage quant à lui définit « l’acte du danseur », si une compétition prévoit deux passages par danseurs, ceux-ci devront donc se présenter deux fois en évitant, si possible, de se répéter.
Quid du style libre ? À première vue on se dit que l’on peut faire à peu près n’importe quoi, mais détrompez-vous. Car comme pour les compétitions de nage libre lors desquelles tout le monde opte pour le crawl afin d’être compétitif ( NDLR: on apprécierait voir un nageur faire cette épreuve à la brasse…), c’est un peu pareil dans la danse Hiphop. Certes on parle de Hiphop Freestyle, mais il y a des codes à suivre, le danseur doit danser d’une certaine manière, pas trop funky genre lockin’ ou au sol genre break (bboyin’).
Attention toute fois (surtout pour les néophytes) à ne pas tomber dans le piège du fameux « cours de Freestyle ». Personnellement, je préfère de loin l’appellation « cour de Hiphop » ou de « newstyle » car sincèrement, j’ai de la peine à comprendre le concept d’un cours ayant uniquement comme appellation « Freestyle ». Selon moi, il n’y a que 2 options pour s’adonner aux vrais Freestyle ; la première, accessible à tous, vous vous fichez totalement de comment vous dansez et ça vous va très bien comme ça. La deuxième, vous prenez des cours de Hiphop puis une fois les bases acquises vous vous amuserez avec en soirées !
Si vous choisissez la deuxième option, vivement conseillée si vous voulez savoir, un tant soit peu danser, voici quelques adresses qui pourront vous être utiles (liste de loin pas exhaustive) :
À Genève :
Serge Richon AZ dance (azdance.ch)
Tatiana Desardouin et Loic Dinga, Centre hiphop (www.centrehiphop.ch)
Association Know the Ledge. Les salles au vieux grenadiers, mardi 20h à 22h, Montbrillant, jeudi 18h à 20h (ados et débutants) & 20h à 22h.
À Lausanne :
Deekay dance school (www.deekaydanceschool.ch)
À Aigle :
Goku, KFM school (www.killaflow.com/school)
Events
Et quelques dates à ne pas manquer :
Tangram, théâtre de l’étincelle, Genève, 11 au 15 décembre
Street Dance Consortium, Undertown Meyrin, 14 décembre avec la participation de Olli #boogaloo danger
Festival Au-delà des préjugés, Casino Montbenont, Lausanne, 25 au 27 janvier 2013.
Juste Debout, Festival Groove’n’move, Genève dès le 8 février 2013
À vous de trouver la bonne dose selon vos motivations !
Dr. Lutz
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