Dans ce nouvel épisode de sa série 24H avec, Amy s’intéresse à Amiral, un jeune artiste neuchâtelois qui construit sa carrière avec passion, courage et sincérité. On le suit dans sa résidence, ses répétitions, sa première grande scène de La Case à Chocs, puis le vernissage de La Lueur des Rêves à La Petite Rochette. Tout s’enchaîne, tout s’intensifie. Les coulisses révèlent autant que la scène, et chaque instant vibre de sincérité. Une journée charnière, où tout se joue : la pression, la joie, les doutes, les accolades.

Avant de signer avec une société de booking, Amiral gérait tout lui-même : prod, mix, mastering, visuels, direction artistique, style. Un vrai artisan du son, qui avance avec cœur et lucidité. Ce mini-doc capte ça : la tension, l’intimité, et la force qu’il faut pour tout tenir, même quand le syndrome de l’imposteur murmure à l’oreille. On passe par toutes les émotions. Des rires francs, des moments de solitude, des frissons. Et surtout une certitude : cet artiste mérite qu’on l’écoute, parce qu’il ne triche pas.

Un film court, mais dense. Un hommage à la persévérance, à la création indépendante, et à ce feu intérieur qu’on appelle La lueur des rêves.