salomon saj

[re]PREZENT c’est tout simple; quelques questions posées à un.e artiste suisse afin de faire les présentations.

Pourrais-tu nous décrire, en quelques mots, qui es-tu ?
J’ai commencé à rapper à l’âge de 15 ans en 1995 dans un groupe bullois de 5 mc’s. Il « s’appelait Impass. Après quelques concerts à Bulle et à Fribourg le groupe s’est séparé. Quelques membres dont moi, avons reformé un autre groupe répondant au nom de la La Rafale. Nous avons avec cette formation, fait énormément de concerts et d’apparitions à Fribourg, Lausanne, Genève, Neuchâtel, Bern… et des mixtapes et compilations. Nous avons fait aussi des premières parties notables, de Method Man, Sens Unik, Saïan Supa Crew… Ce groupe s’est aussi séparé. Et après quelques collaborations entre certains et un dernier trio (Apology), chacun est parti en solo. J’ai commencé à poser en solo en tant que Salomon Saj sur des mixtapes et des compilations. En 2007, je rencontre le producteur veveysan PKH et nous sortons ensemble un EP six titres, bas les masques, entièrement produits par ce dernier. Puis, j’ai fait beaucoup de scènes avec mon acolyte de toujours Magister qui faisait aussi sa carrière solo. Je l’ai accompagné sur scène aux Fêtes de Genève, au Montreux Jazz… Et cette année je sors mon second EP six titres, Pertes de mémoires. Qui sont en fait des titres qui devaient paraître sur un album que je n’ai jamais sorti. Je compte, rec et sortir plus de projets régulièrement à partir de maintenant.

Quel est ton premier souvenir avec le Hiphop ?
Mon premier souvenir avec le Hip Hop, c’est quand j’étais petit et que j’habitais dans le même quartier que les futurs danseurs de Scrambling Feet de Lausanne, au Portugal. Ils mettaient des cartons par terre et ils breakaient. Nous étions fascinés.

Ton premier souvenir avec le rap suisse ?
Premier souvenir avec le Rap suisse c’est les grands de Bulle qui freestylaient dans la rue, dans les anniversaires etc… C’est ce qui m’a marqué et donné envie de rapper.

Quelle est la principale force du rap suisse ?
Je pense que sa principale force est d’avoir ces artistes dans l’ombre qui travaillent sans arrêt et qui quand on les découvre, on se rend compte qu’ils ne rigolent pas.

Quelle est la principale faiblesse du rap suisse ?
Sa faiblesse est qu’on ne fait pas assez de choses ensemble. Des collaborations plus souvent. Tisser des liens entre les villes…

Avec quel.le artiste suisse tu as envie de faire une collab ?
J’aimerais faire un morceau avec mon frère Jonas ancien du groupe Le DUO. Un mc de Genève que je respecte depuis toujours. Et aussi son demi-duo Rox. C’est pour moi le meilleur groupe de rap suisse de tous les temps.

Trois morceaux de rap suisse qui sont dans ta playlist ?
1. «Pieds nus» de Magister de son album Icare
2. «La tempête» de Le Duo de leur premier vinyle.
3. «Dope mc’s» de Double Pact

Ta ville en 7 lieux

Un lieu pour sortir entre potes
Pour sortir, je pense les Archives sous le bar Le Buro.

Un lieu pour une bonne bouffe
Pour manger, il y a plusieurs restos et snacks. Je dirais le Kebab en bas de chez moi, Orient Express.

Un lieu pour un concert
Lieu pour concert, évidemment la salle mythique d’Ebullition, dans laquelle j’ai fais mes premiers shows. Et ils ont toujours de bonnes programmations.

Un lieu pour chiller
On peut chiller dans le parc près de l’école primaire ou au skate parc près de la forêt de Bouleyres.

Un lieu pour un rencard
Pour un rencard c’est bien dans un tea room ou un café tranquille. Il y en a pas mal.

Un lieu pour le shopping
On a toujours acheté nos baggies à Lausanne et maintenant, on n’achète toujours pas nos habits ici.

Un lieu à faire découvrir à un. e touriste
Il faut aller en ville de Gruyères. Les touristes du monde entier y viennent.

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Dernier projet :
EP Pertes de mémoires

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