L'itw rpZ : Arma Jackson

Blaze: Arma Jackson
Date de naissance: 23 janvier 1995
Ville: Lausanne

Liens:
armajackson.tumblr.com
YouTube

Discographie:
Ma Musique (Mixtape, Avril 2011)
Sixteen (Mixtape, Août 2011)
First One (Mixtape, Novembre 2011)
Adolescence (Mixtape, Mars 2012)
The Artist (Mixtape, Mai 2012)
Level Up (Mixtape, Octobre 2012)

Pourrais-tu nous décrire, en quelques mots, qui tu es et décrire ton travail et
ton parcours ?

C’est à l’âge de 11 ans que j’écris mes premiers textes. En 2009, j’intègre mon premier groupe de rap « Boys Thug Recordz ». Je me passionne pour le beatmaking dans la même année, ce qui m’amène ensuite sur une autre bien meilleure découverte pour moi, le piano. En 2010, le groupe se transforme pour devenir « Le Collectif De Lausanne » et se sépare dans la même année. Avec un des membres, on monte une structure « Mélomane Society » qui vise l’encadrement et la production de jeunes artistes de la scène lausannoise. Et pour terminer, en 2012, à la recherche de plus de liberté dans mes travaux, je crée ma propre structure « Creative Music Group » avec l’aide de mon ami Jay Beegan (Jeune graphiste et réalisateur vidéo). C’est lui qui va m’aider à réaliser mes premières mixtapes et qui va réaliser mes premiers clips en solo.

Qu’est-ce qui t’a amené à faire de la musique ?
Il n’y a pas vraiment d’explication à cela. C’est plus une histoire de coup de foudre qu’autre chose. J’étais déjà passionné rien qu’en écoutant de la musique déjà depuis tout petit. J’ai voulu en faire, maintenant j’en fais. Une histoire d’amour, rien de plus.

Pourquoi avoir choisi le rap ?
J’ai grandi là-dedans, le hip hop, la dance, le breakdance, etc. Petit, je n’écoutais que ça, du rap. Je trouve que c’est un bon moyen pour dire ce qu’on a dire. Pas forcément de parler de rue, etc., mais de tout simplement dire ce qu’on a sur le cœur, faire le vide ou se défouler un peu.

Quelle a été ta première expérience avec ce style musical ?
Les concerts, je pense. Ça a été une grande découverte pour moi la scène et ça m’a vraiment donné envie de toujours travailler plus dur pour pouvoir faire de très grands concerts plus tard.

Tes sources d’inspiration ?
Des producteurs comme Ryan Leslie, Timbaland ou Swizz Beatz. Des artistes comme Micheal Jackson, Colplay, Jay Z.

Quelle est ton actualité en ce moment ?
J’ai sorti mon dernier projet en date, le 17 octobre 2012, « Level Up ». Et pour le moment je travaille sur des clips avec Jay Beegan et sur le projet d’un des artistes de mon label que je produis entièrement. J’essaie de prendre un peu de recul sans pour autant ne rien faire, avant d’attaquer un nouveau et meilleur projet que « Level Up ».

Des projets à venir ?
En 2013, j’attaquerai peut-être mon premier vrai album. Sans plus d’informations pour le moment.

Quels sont les sons qui tournent en ce moment dans ton mp3?
L’album « Every Kingdom » de Ben Howard, « Pumped Up Kicks » de Foster The Poeple, « Street Knock » de Swizz Beatz et l’album « Dream and Nightmares » de Meek Mill.

Le dernier livre qui t’a marqué et pourquoi ?
One Piece « Périple Sur L’île Des Hommes ». Pas au point de m’avoir marqué, mais il est vraiment bien, je vous le recommande.
Post-Scriptum : Je ne lis que des mangas.

Et le dernier film ?
À la recherche du bonheur. Le film est magnifique et le fait qu’il soit tiré d’une histoire vraie le rend encore plus passionnant. Je vous le recommande d’ailleurs aussi.

Que penses-tu du « rap suisse » ?
Beaucoup de talent, mais selon moi son vrai problème c’est son identité. Le fait qu’on veuille toujours faire comme les voisins français ou comme les Américains me dérange un peu. Mais je reste optimiste. Je découvre de plus en plus de véritables talents sur les scènes suisses. C’est encourageant.

Quels sont les inconvénients de la « vie d’artiste » ?
Devoir faire face aux critiques lorsque l’on publie son travail. Aux constructives et aux moins censées aussi, auxquelles l’on ne devrait pas prêter attention. Être pointé du doigt à chaque fois qu’un morceau ou une phrase dérange à certaines oreilles. Comme si être rappeur était synonyme de parole absolue, la voix de la vérité et de la raison. Les artistes ne sont pas de prétendus modèles à suivre, si nos propos dérangent ou ne plaisent pas… Tant pis.

Quels en sont les avantages ?
Pouvoir se balader en Limousine à travers les rues de Lausanne… Ou sinon, faire de la musique et pouvoir la partager avec un public… C’est déjà pas mal, je pense. « ^^ »

À ton avis, que manque-t-il pour faire évoluer les artistes « rap » en Suisse ?
L’envie de le faire. Et aussi, des moyens mis en place comme des sites rap, des festivals, émissions de radio, etc. Il y a déjà de ça actuellement, mais un peu plus ça ne fera de mal à personne.

Si tu avais un conseil à donner à un jeune qui commence, que lui dirais-tu ?
« Tu as un rêve, tu dois le protéger. Ceux qui en sont incapables te diront que tu en es incapable. Si tu veux quelque chose, bats-toi. Point final. » (Will Smith, A La Recherche Du Bonheur)

En guise de conclusion, ça veut dire quoi repreZenter pour toi.
Représenter pour moi c’est un état d’esprit du hip hop. Représenter d’où l’on vient, ce qu’on fait. Représenter qui l’on est.