Dans la famille « culture », je demande la fille « littérature » pour présenter les œuvres qui m’ont marqué ces derniers temps. Pour les amateurs de récits de vie, je conseille :
« Quincy par Quincy Jones », aux éditions Robert Laffont, sorti en 2003. Traduit de l’américain par Mimi et Isabelle Perrin.
Autobiographie du compositeur, arrangeur et producteur américain mondialement connu, ce livre est une pure merveille.
Nul besoin d’être intéressé par le bonhomme à la base ni aux styles de musiques auxquelles il se réfère. Son histoire a une valeur intrinsèque indiscutable qui tient d’ailleurs plus du parcours du combattant que de la promenade de santé. Indispensable.
(Pour les genevois, un exemplaire est disponible à la bibliothèque des minoteries à la place des Augustins).
« Oro » de Cizia Zykë. Editions pocket. 2009.
Carnet de bord d’un chercheur d’or, « Oro » est un livre ahurissant. Cizia Zykë lui-même s’envole pour la jungle du Costa Rica pour amasser des pépites. Son parcours violent est jonché de trafiquants, de putes et de flics véreux. Bien qu’il propose une aventure extraordinaire, je déconseille le livre aux personnes sensibilisées à la cause des femmes pour le rapport particulier qu’il entretient avec elles (mi-dégradant/mi-macho).
Si cette dernière recommandation ne provoque « rien » chez vous, alors foncez !!
(Vidéos de Cizia Zykë sur dailymotion, les rares plateaux télés auxquels il a participé).
Le dernier livre s’articule plus autour du banditisme :
« Une vie de voyou », Michel Ardouin dit « porte-avions ». Aux éditions Fayard, 2009.
La vie de Michel Ardouin, figure emblématique du grand banditisme français des années 60-70, toujours en vie actuellement.
En 1957, il quitte le domicile familial couteau en poche et embrasse sa « carrière » de voyou alors âgé de 15 ans. De ses débuts de casseur et proxénète dans le milieu parisien, en passant par la « French Connection » et son association avec « Mesrine », Ardouin n’oublie rien.
Dans le dyptique sur « l’ennemi public n°1 », porté à l’écran par Jean-François Richet, Michel Ardouin apparaît à l’écran sous les traits de Samuel Le Bihan.
Seul bémol, comme il s’agit des propres mots de l’auteur, le livre n’est pas « bien écrit » et le récit à tendance à se « disperser». Avis aux amateurs.
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