Quoiqu’on en dise et quoiqu’il puisse se passer, la BOTY reste et restera toujours la référence en matière de championnat mondial de breakdance et ce n’est pas sans raison puisque durant le week-end des finales, ce ne sont pas moins d’une centaine de concurrents en provenance du monde entier qui s’affrontent pour désigner les meilleurs b-boys de l’année avec cette année une finale opposant les Japonais de Flooriorz aux Bélarusses de Kienjuice, qui a dit que le Hiphop n’était pas universel ? Et si certaines déclinaisons de championnat de breakdance sont apparues avant tout pour donner de la visibilité à des marques en recherche constante d’une bonne image, l’organisation de la BOTY est consciente de son rôle dans le développement et la préservation de la culture Hiphop, elle qui organise cet événement depuis 1990. C’est pourquoi elle s’est donnée pour but d’être une plateforme pour les b-boys et la culture Hiphop en général, un rendez-vous qui doit donner l’opportunité à chaque participant d’exprimer son talent dans une atmosphère pacifique et ce devant un public aussi large que possible. À voir les images de la finale et les mouvements incroyables des Flooriorz, on peut se dire que la mission est accomplie, on appréciera également les Espagnols de Doble K.O. Team qui remportent la première place dans la catégorie des shows chorégraphiés et la finale de 1 contre 1 et la victoire controversée de Menno.