Spitting Ink

Pour terminer la semaine en se cultivant un peu, repreZent vous propose de visionner le documentaire « Spitting Ink » soit « Cracher de l’encre » qui a été réalisé dans le cadre du International Documentary Film Festival Amsterdam. Pour ce faire, Raplph De Haan, Lars Siemens et leur équipe ont arpenté les rues de New-York en suivant huit artistes de rues afin de tenter de capter l’essence de leur poésie. A noter que ce documentaire a été tourné il y a environ 7 ans à l’aide d’une caméra 16 mm et d’un enregistreur DAT. Le tout est bien entendu en anglais et on avoue qu’il est parfois assez difficile de suivre ce qui se dit avec nos oreilles d’Helvètes… mais bon, les images parlent d’elles même!

Le site de Spitting Ink

Aux États-Unis, une sous-culture poétique a grandi autour d’un groupe de jeunes artistes. Bien que le travail qu’ils produisent est très diversifié, il a tendance à avoir une forte affinité avec la réalité sociale contemporaine et la culture urbaine. Le travail du poète n’est pas destiné à un public de masse, et c’est pourquoi ils le réalisent dans des petits clubs. Chacun d’eux a trouvé sa propre façon de concentrer la puissance de la parole. « Spitting Ink » est un portrait de quelques-uns de ces artistes entrecoupé d’images des rues de New York avec ses murs couverts de graffitis, ses rames de métro, et ses bars. Mike Ladd parle des origines de cette poésie et ses racines ainsi que la façon dont il a atteint un tournant avec l’arrivée du rap. Beau Sia raconte qu’il crée de la poésie à la fois pour impressionner les filles et pour réfuter les préjugés sur ses racines asiatiques. Celena Glenn écrit seulement une fois par an, quand sa tête est pleine à craquer et des dizaines de poèmes en sortent…

Spitting Ink from ralph de haan on Vimeo.